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ConflitsIsraël

Les détails de l'accord entre Israël et le Hamas

Konstanze Fischer | Avec agences
22 novembre 2023

L'accord prévoit la libération de plusieurs dizaines d'otages retenus par le Hamas en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve d'au moins quatre jours.

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Manifestants à Jérusalem, 18 novembre 2023
Manifestations à Jérusalem pour réclamer la libération des otages retenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023. Image : Nir Alon/ZUMA Press Wire/picture alliance

Selon les médias, la trêve devrait entrer en vigueur à 8h TU, demain, jeudi (23.11.2023). Le gouvernement israélien parle de 50 otages libérés en échange de 150 prisonniers palestiniens relâchés. Le tout en plusieurs étapes, étalées sur quatre jours, avec possibilité de prolongation.

Aucune liste n'a été diffusée concernant l'identité des personnes échangées - mais les médias israéliens parlent de 30 enfants, huit mères et douze femmes plus âgées, tous citoyens israéliens ou résidents en Israël.

De l'autre côté, il s'agirait en particulier de femmes et de jeunes de moins de 18 ans, des membres du Hamas mais aussi du Djihad islamique, du Fatah ou du Front populaire de libération de la Palestine.

Aide humanitaire

En plus des échanges, l'arrêt des combats doit permettre l'entrée dans la bande de Gaza "d'un plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide d'urgence, y compris du carburant", a annoncé le ministère des Affaires étrangères du Qatar. Le Qatar qui, avec les Etats-Unis et l'Egypte, assure depuis des semaines la médiation entre les belligérants et qui est à l'origine de la conclusion de l'accord sur les otages.

Réactions positives

Du côté des réactions régionales et internationales, elles sont positives dans l'ensemble bien que prudentes. Les deux parties en conflit notamment affirment rester sur le qui-vive et vouloir reprendre les combats dès la trêve terminée.

Certaines critiques ont aussi été émises, la plus retentissante étant celle du ministre israélien de la Sécurité nationale qui, avant même que l'accord ne soit conclu, le qualifiait de "désastre". Itamar Ben-Gvir estime en effet que le Hamas va utiliser la pause humanitaire pour mieux préparer de nouvelles attaques contre Israël.

Enfin, du côté des familles des otages, la joie se mêle à la tristesse et à l'anxiété, car si 50 otages sont effectivement libérés dans les prochains jours, au moins 140 autres resteront jusqu'à nouvel ordre aux mains du Hamas.