En Afrique, la binationalité pose problème
22 janvier 2024
Au Sénégal, le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu le 25 février.
Vingt candidats sont en compétition. Parmi eux, celui du parti au pouvoir, l'Alliance pour la République (APR-Yaakaar), le Premier ministre Amadou Bâ, les ex-chefs de gouvernement, Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, et Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
La liste définitive inclut deux femmes, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et l'entrepreneure Anta Babacar Ngom.
C'est la première fois que le Sénégal organise une présidentielle avec autant de candidats, a affirmé samedi à l'AFP, le constitutionnaliste Babacar Guèye.
Cinq candidats avaient été retenus lors de la présidentielle de 2019, remportée par le président Macky Sall.
Deux grands absents
Mais, les opposants Ousmane Sonko et Karim Wade ont été écartés. Dans le cas de ce dernier, sa candidature a été refusée par le Conseil constitutionnel en raison de sa double nationalité française et sénégalaise.
Il faut rappeler qu'au Tchad, au Cameroun ou encore en République démocratique du Congo, pour pouvoir être candidat à l'élection présidentielle, le ou la candidate ne doit pas détenir une autre nationalité que celle de son pays d'origine.
Dans beaucoup de pays africains, des candidats détenteurs de la double nationalité rencontrent les mêmes difficultés, déplore au micro d'Eric Topona le politologue Bara Ndiaye.