Sept seigneurs de guerre responsables d'atrocités en Afrique
La CPI a condamné, vendredi 15 décembre, Thomas Lubanga à payer 10 millions de dollars de réparations aux enfants-soldats qui ont combattu dans sa milice. Retour sur sept seigneurs de guerre accusés de crimes en Afrique.
Thomas Lubanga
Thomas Lubanga Dyilo est le premier prévenu à comparaître devant la Cour pénale internationale. Ancien chef rebelle de la République démocratique du Congo, M. Lubanga est accusé de conscription, d’enrôlement et d’utilisation d’enfants-soldats. Il a été condamné par la CPI à payer 10 millions de dollars aux enfants-soldats forcés à combattre dans sa milice.
Jean-Pierre Bemba
Jean-Pierre Bemba Gombo, 53 ans, homme d'affaires et chef de milice de la République démocratique du Congo (RDC) a été jugé coupable de crimes liés au conflit de 2002-2003, qui s'est déroulé en République centrafricaine (RCA). Il est le fondateur du Mouvement de Libération du Congo (MLC) qu'il représentait, en tant que vice-président, au sein du gouvernement de transition en 2003.
Bosco Ntaganda
Bosco Ntaganda est accusé de 13 chefs de crimes de guerre, attaque contre des civils, viol, esclavage sexuel de civils, etc. Ces crimes auraient été commis dans la province de l'Ituri (RDC) en 2002/2003. Né au Rwanda, Bosco Ntaganda a rejoint en 1990, alors qu'il avait 17 ans, le Front patriotique rwandais de l'actuel président Paul Kagame.
Germain Katanga
Germain Katanga est un chef de milice congolais jugé à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour sept chefs d’accusation de crimes de guerre et trois de crimes contre l’humanité, qui auraient été commis au cours d’une attaque conjointe contre un village de la Province de l’Ituri à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) de janvier à mars 2003.
Mathieu Ngudjolo Chui
Mathieu Ngudjolo Chui est un ex-milicien congolais jugé à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour sept chefs d’accusation de crimes de guerre et trois de crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans la province de l’Ituri, dans l’est de la République Démocratique du Congo, en 2003. Les charges comprennent le recours à des enfants-soldats, le meurtre, le viol, l’esclavage sexuel etc.
Callixte Mbarushimana
Callixte Mbarushimana a été transféré le 25 janvier 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qu’il aurait commis en République démocratique du Congo (RDC). Il a été arrêté le 11 octobre 2011 par les autorités françaises suite à un mandat d’arrêt émis sous scellés par la CPI le 28 septembre 2010.
Sylvestre Mudacumura
La CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Sylvestre Mudacumura le 13 juillet 2012. En tant que présumé commandant suprême des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), M. Mudacumura doit répondre de neuf chefs de crimes de guerre, qui auraient été commis du 20 janvier 2009 à fin septembre 2010, dans le cadre du conflit dans les provinces du Kivu, en RDC.