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A quand la fin des transitions en Afrique de l'Ouest ?

31 mai 2024

Au Burkina Faso, les récentes assises nationales ont décidé de prolonger la transition de 5 ans à compter du 2 juillet 2024. Scénario similaire au Mali, où les participants au dialogue national, qui s'est achevé mi-mai, ont recommandé de prolonger la transition de trois ans. Eric Topona et ses invités en débattent sous l'Arbre à palabres.

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Le Burkina Faso a adopté le samedi 25 mai, une charte permettant au régime militaire du capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir en septembre 2022 par un coup d'Etat, de rester cinq ans de plus à la tête du pays.

Selon l'article 22 de la charte, des élections peuvent toutefois être organisées "avant cette échéance si la situation sécuritaire le permet".  

Prolongation de trois ans au Mali

Les participants au dialogue national au Mali ont eux, recommandé mi-mai, de prolonger la transition démocratique de trois ans.

Cette décision devrait permettre au chef de la junte militaire au pouvoir, Assimi Goïta, de se présenter à une éventuelle élection. 

La plupart des partis politiques traditionnels ont boycotté l'événement. 

Pas d'élection en 2024 en Guinée

Le premier ministre Amadou  Bah Oury, a présenté les grandes orientations de la politique générale du gouvernement au Conseil national de la transition, le 27 mai à Conakry.

Il a déclaré que, "le nouvel objectif du gouvernement est de mettre à jour le chronogramme de la transition de manière juste et équilibrée, en veillant à associer toutes les parties prenantes dans ce processus vital".

Aussi, selon Amadou Bah Oury, l'adoption de la nouvelle constitution est prévue pour la fin de l’année 2024. Ce qui signifie que l’élection présidentielle ne se tiendra pas cette année.

Quant au Niger, aucun chronogramme de la Transition n'a été publié depuis le coup d'État qui a renversé le 26 juillet 2024 le président Mohamed Bazoum.

Pour parler de la volonté des militaires de vouloir s'accrocher au pouvoir, je reçois sous l'Arbre à palabres trois invités:

  • Newton Ahmed  Barry, journaliste et ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso.

  • Kabinet Fofana, analyste politique, directeur des stratégies, du digital, de la communication et des sondages du groupe fréquence médias et directeur de l’association guinéenne de science politique.
  • Oumar Oumar Berté, avocat aubarreau de Paris, chercheur associé au centre universitaire rouennais d’études juridiques, auteur de  "La CEDEAO face aux changements anticonstitutionnels de pouvoir en Afrique de l'Ouest.

Pour écouter l'intégralité du débat, cliquez sur l'image ci-dessus.

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A propos de cette émission

Simbabwe Baobab Affenbrotbaum bei Lake Kariba
Image : picture-alliance/robertharding/P. GroenendijkImage : picture-alliance/robertharding/P. Groenendijk

L’Arbre à palabres

Acteurs politiques, représentants de la société civile, experts internationaux confrontent leurs vues sur la gestion des conflits, la mondialisation ou encore les effets du réchauffement de la planète.