La semaine dernière, la Monusco a annoncé que huit de ses soldats et un officier stationnés à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, avaient été sanctionnés. Ces hommes sont principalement soupconnés d’avoir fréquenté des maisons closes alors que la prostitution est illégale en RDC.
Ce comportement, considéré comme de l’exploitation sexuelle va à l’encontre du code de conduite des Nations Unies.
Nous allons tenter de comprendre pourquoi ce genre de dérives se répètent, malgré les sanctions, comment s’explique la vulnérabilité des femmes dans cette région de conflit qu’est le Nord-Kivu. Mais aussi et surtout comment aider les victimes à s’en sortir et comment prévenir les violences sexuelles.
Ce nouveau scandale sexuel qui entache la mission des Nations unies dans l’est de la RDC n’est pas le premier.
On se souvient de scandales comparables dans les années 2010, dans différentes régions du pays –déjà du temps de la Monuc dans les années 2000… mais aussi au sein d’autres missions onusiennes, comme la Minusca, en RCA.
Pour mieux comprendre les raisons de ces scandales à répétition, vous entendrez dans cette émission plusieurs militants congolais contre les violences sexuelles et défenseurs des droits des femmes.
Droits et Libertés est une émission préparée, produite et présentée par Sandrine Blanchard
Avec un merci cette semaine à Annie Matundu Mbambi, la représentante régionale Afrique de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF), François Paluku Kaputhu, chargé des projets de Caritas dans le diocèse de Butembo-Beni et Ephrem Zihalirwa, conseiller genre au Réseau d'associations pour la promotion des droits de la femme (RAPDFEM)