Présidentielle en RDC, c'est parti pour les candidatures
11 septembre 2023Musique, danse… c'est l'ambiance qui a régné dans les environs de la CENI où deux candidats, accompagnés, chacun, de leurs partisans, ont déposé samedi (09.09.23) tour à tour, leur dossier de candidature au BRTC.
Le tout jeune Constant Mutamba, âgé de 35 ans, président de la Dynamique progressiste de l'opposition, la DYPRO, s'est décrit comme un candidat de la jeunesse et candidat du peuple en général.
"Le peuple a cotisé pour que je paie la caution afin que je le représente à la prochaine présidentielle. Le peuple est fatigué des mêmes idées, le peuple est fatigué des mêmes projets, le peuple est fatigué des mêmes noms. Ce peuple a besoin de rupture. Nous allons veiller à ce que la République Démocratique du Congo soit un pays où il fait bon vivre", affirme à la DW l'ancien cadre du Front commun pour le Congo, le FCC, de l'ancien président Joseph Kabila.
"Nous avons sécurisé l'Est du pays"
Augustin Matata Ponyo, Président du Leadership et gouvernance pour le développement, le LGD, sénateur et ancien Premier ministre, a aussi déposé son dossier. Il a promis de faire usage de son expérience pour améliorer les conditions de vie des Congolais.
"J'ai stabilisé le cadre macro-économique, le taux de change est resté stable pendant près de sept ans, les prix sont restés stables, nous avons payé les salaires régulièrement, nous avons construit des écoles, nous avons contribué à la construction des routes, nous avons combattu le chômage, nous avons sécurisé l'Est du pays, nous avons fait énormément de choses", se vante l'ancien Premier ministre congolais.
La candidature de Matata Ponyo intervient alors qu'il a encore des soucis avec la justice congolaise. Il est accusé de détournement de deniers publics.
Les Congolais ont besoin d'un changement dans ce pays, comme l'explique cet enseignant.
"Les Congolais souffrent". Même pour acheter ne fût-ce qu'un pain, c'est toujours un problème. Je suis un enseignant. Nous avons des difficultés. Nous voulons le changement dans notre pays parce que les gens vont vivre comment ?"
Parmi les candidats attendus à la course pour le fauteuil présidentiel figurent le Président Félix Tshisekedi, qui doit briguer un second mandat. Les candidats ont déposé une caution non remboursable de 160 millions de francs congolais. Soit, plus de 60.000 dollars américains.