Nouvelles mesures contre Ebola en Guinée
10 août 2014Samedi après-midi, le gouvernement guinéen annonçait avoir fermé ses frontières avec le Liberia et la Sierra Leone pour tenter de stopper la progression du virus Ebola. Mais tard dans la soirée, la Guinée est finalement revenue sur sa déclaration. Les trois pays sont les plus touchés par la fièvre hémorragique, qui a fait près de 1000 morts.
Pour le ministre guinéen de la Coopération internationale, fermer les frontières aurait incité des personnes à voyager clandestinement. Selon le gouvernement, des mesures vont être mises en place pour mieux contrôler les mouvements transfrontaliers, notamment de «personnes susceptibles d'être porteuses du virus Ebola». De source gouvernementale, ce couac est attribué à des problèmes de communication. Il illustre en tout cas les difficultés des gouvernements confrontés à l'épidémie. Elle a tué 367 personnes dans le pays.
Au Liberia, la présidente, Ellen Johnson Sirleaf, a présenté des excuses à la nation pour l'ampleur des contaminations parmi le personnel de santé, qui est en première ligne dans la lutte contre le virus. «Si nous n'en avons pas fait assez jusqu'à présent, je me dois de vous présenter des excuses», a-t-elle dit à plusieurs centaines de soignants réunis à Monrovia, la capitale. Elle a promis de débloquer jusqu'à 18 millions de dollars pour combattre la maladie.
Au Nigeria, 13 cas de contamination par Ebola, dont deux mortels, ont été recensés dans la ville de Lagos, où vivent 20 millions de personnes.