Maradi : Un enseignant au service des enfants
28 août 2019Entre une réunion du cadre de concertation de la jeune et les cours de renforcement qu’il dispense au élèves en cette période de vacances scolaire, Moussa Idwane toujours au pas de charge, nous accorde 5 minutes de son emploi de temps presque toujours chargé.
Agé de 44 ans, Moussa est marié et père de deux enfants. Il dit aimé les enfants, d’où le choix professionnel porté sur l’enseignement. Un travail qu’il accompli depuis 20 ans, avec la passion des premiers jours.
"Moi, personnellement en âme et conscience, je sais que je fais de mon mieux, pour que je puisse apporter ma contribution pour le développement de mon pays. Pendant l’année scolaire qui va du mois d’octobre jusqu’au mois de juin, j’assure mes fonctions en tant que surveillant. Et en dehors de cela j’utilise les soirées, comme on est libre à partir de 15heures, nous avons cette possibilité de faire d’autres activités parallèles, pour que nous puissions contribuer au développement de notre communauté."
Après 15 ans dans l’enseignement primaire, Moussa Idwane a depuis quatre ans rejoint l’enseignement secondaire, où il exerce comme surveillant général au collège d’enseignement technique de Maradi 3.
Un engagement social
Un travail qui lui donne le temps de se consacrer à l’association pour la paix et le progrès EPP, qu’il a créée pour faire la promotion de l’éducation.
"Nous avons comme activité l’excursion scolaire ; pour amener les enfants au niveau des chefferies traditionnelles, au niveau des institutions nationales et internationales, pour permettre à ces enfants d’aller découvrir, des environnements humains économiques nouveaux. Nous organisons aussi les spectacles pour les enfants. Et là c’est un spectacle qui peut regrouper plus de 500 enfants, là aussi c’est pour contribuer à l’épanouissement des enfants, pour procurer de la joie aux enfants."
Le futur, Moussa le voit positif
Malgré le faible salaire de la fonction publique. Moussa Idwane assume sa vocation jusqu’au bout.
"Le fonctionnaire nigérien n’est pas payé à la hauteur de ce qu’il donne, comme compétence, mais ça c’est lié à la situation générale du pays. Personnellement ce que je gagne, vraiment je dis Dieu merci, parce que ça me met à l’abri. Mais cela ne veut pas dire que c’est suffisant, par ce que c’est difficile, compte tenu du coût de la vie, compte tenu du pouvoir d’achat. Quand tu penses positif, quand tu as l’esprit positif, tu vas voir la vie positive et c’est quoi, je ne me plains pas", assure Moussa Idwane.