Madagascar : la famine menace des milliers de personnes
27 octobre 2021Dans son rapport intitulé "Il sera trop tard pour nous aider quand nous serons morts", Amnesty expose les conséquences de la sécheresse sur l’exercice des droits humains pour les Malgaches qui vivent dans la région du Grand Sud, où 91 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
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L’organisation demande à la communauté internationale de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour faire face à la crise climatique et protéger les populations des pays comme Madagascar qui sont fortement menacés par les effets du changement climatique.
"Madagascar se trouve en première ligne de la crise climatique. Cela se traduit par le fait qu’un million de personnes sont confrontées à une sécheresse d’une ampleur catastrophique et en butte à des violations de leurs droits à la vie, à la santé, à la nourriture et à l’eau. Cela implique le risque de mourir de faim. Voilà ce qui est en train de se produire", dit l'ONG de défense des droits de l'homme.
"Ne pas traîner les pieds"
Pour Amnesty International, "Les projections actuelles concernant le changement climatique indiquent que les sécheresses vont s’aggraver et qu’elles vont affecter de façon disproportionnée les populations des pays en développement. À l’approche de la COP 26, ces avertissements concernant la crise climatique devraient alarmer les dirigeant·e·s mondiaux et les amener à cesser de traîner les pieds", dit Amnesty International.
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Sabine Gagnier est responsable du programme protection des populations à Amnesty International. Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter l'interview qu'elle a accordée à la DW.
Amnesty International demande donc aux pays riches d’accroître de façon substantielle, leurs contributions financières pour les mesures respectueuses des droits humains de réduction des émissions et d’adaptation climatique dans les pays moins riches.
En juillet dernier, l'ONU avait averti qu'un demi-million d'enfants de moins de cinq ans souffriraient de malnutrition aiguë dans le sud de Madagascar frappé par une sécheresse exceptionnelle, soit quatre fois plus que lors de la précédente évaluation d'octobre 2020.
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