Les astuces fiscales des entreprises dans le collimateur du G20
Il existe un principe de base en ce qui concerne les entreprises et les impôts qu'elles doivent payer : si une entreprise s'acquitte de ses impôts dans un pays, elle ne doit pas être imposée sur cette même activité dans un autre pays. Ce serait une (de la) "double-imposition".
S'appuyant sur ce principe, les grandes multinationales ont su recruter des spécialistes de "l'optimisation fiscale", qui savent se frayer un chemin dans le labyrinthe des législations pour trouver l'endroit où l'entreprise paiera le moins d'impôts. Rien d'illégal dans cela. Mais en cette période de crise, la pratique de l'optimisation fiscale choque de plus en plus, y compris au niveau des gouvernements. Nicolas Martin s'est intéressé aux efforts du G20 pour encadrer l'optimisation fiscale.
Dans l'interview de la semaine, nous nous évoquons les difficultés de l'Université panafricaine. Ce projet de l'Union africaine, lancé officiellement fin 2011 avec l'objectif de créer cinq sites pilotes sur le continent, connaît d'importants retards en raison du manque d'argent, notamment. Pour nous en parler : le professeur Amadou Lamine NDiaye, président du "panel de haut niveau" qui travaille au démarrage de ce projet ambitieux.