Le système de parrainage est critiqué un peu partout où il est en vigueur. Ses détracteurs le jugent antidémocratique, parce qu'il exclurait certains candidats "gênants" lors des élections, notamment dans les pays africains. D'autres plaident pour son maintien, afin de limiter ou de décourager les candidatures fantaisistes ou limiter la pléthore de candidats.
Au Bénin, dans la perspective des élections générales de 2026, le parlement a adopté en mars dernier neuf modifications à la loi électorale. Il s'agit du quota minimum de 15% de parrainages requis pour se porter candidat à la présidentielle. Des aménagements ont également été apportés au sujet du quitus fiscal et du montant du cautionnement exigé aux candidats.
Au Sénégal, le Conseil constitutionnel a suspendu debut septembre le système de parrainage en vigueur depuis 2018 du dispositif électoral. La mesure concerne les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
Pour débattre au sujet de la pertinence du système de parrainage, je reçois trois invités:
- Nourou-Dine Saka Saley, juriste et membre de l'opposition béninoise.
- Jean Claude Felix-Tchicaya, chercheur à l'Institut de Prospectives et de Sécurité en Europe (IPSE).
- Paul Amegakpo, président de l'Institut Tamberma pour la Gouvernance (ITG).
Pour écouter l'integralité du débat, cliquez sur la photo (au centre).