Le mouvement Fridays for Future s’invite à Kigali
20 septembre 2019Ce vendredi 20 septembre sont organisées dans différentes villes du monde des manifestations pour la cause climatique.
Une vingtaine d’élèves réunis dans une salle de classe à cause de la pluie à l’école secondaire de Kagugu, en périphérie de Kigali, ajoute les dernières touches aux banderoles et pancartes avant la journée internationale d’action pour le climat.
Action collective
Les enseignants organisent aussi un dialogue avec leurs élèves sur le climat et les facteurs de la destruction de l’environnement.
"Nos usines, par exemple, qui sont éparpillées un peu partout, produisent des gaz à effet de serre qui sont susceptibles de détruire la couche d’ozone."
"Les plastiques que nous jetons dans les milieux aquatiques tuent les animaux qui y vivent. Et vous savez bien que nous vivons en symbiose avec ces êtres aquatiques. Il y a moyen de les protéger."
Le groupe, qui comprend même les habitants des environs de l’école, pousse plus loin en recherchant les causes de la destruction de la couche d’ozone.
"Il faut que les pays évitent des guerres car les armes de destruction massive produisent des gaz qui peuvent nuire à l’environnement", a déclaré Philipe, 37 ans.
Si la plupart ont des réponses aux questions plus générales, Andrew Mahame, de l’organisation environnementale américaine Mother Earth, qui aide à organiser cette manifestation, évoque les questions de l’actualité dans le but d’éveiller les consciences.
"Qui ne sait pas que l’Amazonie a pris feu récemment? Il faut faire une action globale pour lutter contre ce genre de situation."
D’ici 2030, le Rwanda s’est fixé comme objectif d'accroitre à deux millions d’hectares sa surface forestière, laquelle aujourd’hui représente 30% de son territoire.