Le maire de Hambourg fait son mea culpa
13 juillet 2017"Olaf Scholz demande pardon à la population de Hambourg pour les journées et les nuits agitées pendant le G20" écrit le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung. Selon le maire de Hambourg, dont les propos sont rapportés par la Faz, jamais la ville qu'il dirige n'a connu autant de violences. Mais pour le journal Südkurier, Olaf Scholz ne doit pas se dérober aussi facilement à ses reponsabilités. Le quotidien accuse le maire de ne pas avoir pris les menaces des manifestants au sérieux. M. Scholz a préféré suivre un concert à la Philharmonie pendant que manifestants anti-G20 et policiers s'affrontaient dans la rue.
Pour le Südkurier, le premier percepteur des impôts de la ville est resté de marbre plutôt que d'agir pour éteindre le feu.
Olaf Scholz a échoué là où ses précédeurs ont réussi, note le journal qui rappelle qu'en 1962, alors que toute la ville était innondée, le maire de l'époque Helmut Schmidt était là, sur tous les fronts.
Enfin, le quotidien berlinois Tageszeitung qualifie de maigre l'argument avancé par l'actuel maire de Hambourg qui a affirmé qu'aucune autre ville d'Europe occidentale ne pourrait abriter le sommet du G20, si celui-ci n'était pas possible à Hambourg.
Les violences à Hamboug n'arrangent ni le maire ni le Parti dont il est issu, le SPD
La page Scholz est-elle tournée, s'interroge die tageszeitung ? Difficile de répondre à cette question, écrit le journal. Il faudra attendre les résultats des élections législatives de septembre. La taz estime tout de même que les chances de réélection d'Olaf Schloz à l'Hôtel de ville restent minces.
Enfin, l'hebdomadaire die Zeit donne raison à la chancelière allemande Angela Merkel lorsqu'elle déclare: quand il y a une rupture de dialogue, c'est le moment de se mettre ensemble pour trouver la solution aux problèmes.
Conférence de Trieste en Italie
Et le journal Frankfurter Allegmeine Zeitung fait preuve d'un pessimisme déroutant. La Faz écrit: " S'il est évident qu'on peut encore parler aujourd'hui d’un changement politique dans les Balkans, il faut ajouter que ce changement ne va pas dans le sens de la démocratie et de l'Etat de droit, mais qu'il tend plutôt vers l’autoritarisme et le népotisme."
Pourtant, le sommet de Trieste, le quatrième du genre, s'inscrit dans le cadre d'une série de réunions dites du "processus de Berlin", lancé en 2014. Il a pour but d'encourager les réformes dans les pays des Balkans qui ont tous engagé une procédure d'adhésion à l'Union européenne dans un contexte de stagnation économique et sociale. Cependant, il faut reconnaitre que les élites politiques des Balkans sont corrompues et usent d'une rhétorique nationaliste qui n'inspire pas confiance, conclut la Faz.