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La colère des Bulgares

Cadot, Elisabeth26 septembre 2013

La Bulgarie, toujours secouée par des manifestations. Depuis trois mois le gouvernement socialiste affronte la colère de la population. La corruption semble ruiner les efforts promis pour lutter conter la pauvreté.

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Démission, mafia, corruption... voilà les trois mots les plus répétés dans les rue de Sofia - la capitale de la Bulgarie - , le pays le plus pauvre de l'UE, qui connaît une crise politique exceptionnelle. Le week-end dernier les manifestants ont célébré le 100ème jour de protestations ininterrompues. Ils réclament de la transparence dans la politique, davantage de morale et la démission du gouvernement accusé d'être géré par l'oligarchie. Pourquoi ce pays d'Europe de l'Est, satellite inconditionnel de l'ex Union-soviétique, n'a pas réussi, plus de vingt ans après la chute du rideau de fer, à se moderniser et se démocratiser? Notre correspondante à Sofia, Emmy Barouh, propose dans son reportage des clés pour comprendre la situation avec un retour sur l'Histoire

L'AfD dit "nein" à l'euro

Un nouveau parti réunissant des mécontents de la politique européenne menée par la chancelière Angela Merkel a fait la surprise des récentes élections. Fondé il y a tout juste six mois, il prône la sortie de l'euro et a obtenu un score de quelques 4,7% des voix. Pas assez pour entrer au Bundestag, mais suffisamment pour peser dans le débat sur l'avenir de l'Europe. L'eurodéputé Jo Leinen, membre du parti social-démocrate et que j'ai joint au téléphone á Strasbourg, s'inquiète lui-aussi de l'émergence de ce parti.

Les Roms, boucs émissaires

Un tollé, voilà comment ont été accueillis les propos du ministre francais de l'intérieur sur "l'impossible insertion" et "l'inévitable expulsion" de la plupart des Roms. La Commission européenne a une nouvelle fois rappelé à l'ordre la France- comme cela avait été le cas sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le Conseil de l'Europe s'est dit "très inquiet de la rhétorique antiroms" en France. Et quelques 70 personnalités du monde culturel associatif et politique français ont également dénoncé la politique d'expulsion "violente et absurde" menée par le gouvernement. L'ONG Amnesty International dénonce aussi cette politique dans un rapport intitulé "condamnés à l'errance" et qui vient de paraitre comme nous l'a expliqué Marion Cadier,chercheuse à Amnesty International, jointe au téléphone.