Emission spéciale sur les LGBTQ+ en Afrique
24 mai 2021Cet acronyme LGBTQ+ signifie que l’on parle des personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Transsexuelles, voire même intersexuelles ou asexuelles… en bref, toutes celles qui ont une autre sexualité que la majorité hétérosexuelle.
L’Afrique du Sud est le premier pays sur le continent à avoir décriminalisé l’homosexualité, mais il en existe encore, comme la Mauritanie par exemple, où l’homosexualité est, aujourd’hui encore, passible de la peine de mort.
Kenya : la Cour suprême se prononce sur l'interdiction de l’homosexualité
Dans cette émission spéciale, nous tenterons de décrypter cette thématique ô combien complexe !
Pour en parler :
Le professeur Charles Gueboguo, qui enseigne la littérature à l’université du Michigan aux USA. Ce sociologue a beaucoup écrit sur la question homosexuelle. On compte parmi ses publications : "L'homosexualité en Afrique : sens et variations d'hier à nos jours."
L’artiste Zam Ebale. Ce danseur chorégraphe, dont la carrière et les travaux ont été récompensés à l’international, a écrit le livre "Moi Zam, né au mauvais endroit, au mauvais moment, dans le mauvais corps". Cet ouvrage a été sacré meilleur livre gay en 2019.
Ont également participé à cette émission, Bella et Jocelyne, deux personnes transgenres qui militent au sein de l'organisation Rainbow Sunrise Mapambazuko à Bukavu, dans le Sud-Kivu, en RDC.
Dans l’une de ces publications, le professeur Charles Gueboguo affirme que "l'homosexualité dans toutes ses formes a toujours été connue de l’Afrique, et ce bien avant l’avènement des missions civilisatrices." D’entrée de jeu dans cette émission, il a été question de contextualiser mais surtout de revenir convoquer l’histoire et la sociologie pour contextualiser les différentes identités et orientations sexuelles qui existent et ont toujours existé dans les sociétés africaines.
Cameroun: le feuilleton judiciaire se poursuit pour deux femmes transgenres
Une fois le contexte planté, Bella et Jocelyne ont partagé leurs témoignages en tant que personnes transgenres vivant en République Démocratique du Congo. Absence d’outils juridiques, place de la religion, rejet au sein des familles, tels sont les grands axes sur lesquels elles ont insisté.
Pour sa part, Zam Ebale a insisté sur la place et le rôle que peut jouer la culture dans l’amélioration des conditions de vie des personnes LGBTQ sur le continent africain.
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous