Coup d'état au Burkina Faso
17 septembre 2015Tirs dans le centre de Ouagadougou, médias attaqués, gouvernement de transition retenu en otage : le Burkina replonge dans la crise à moins d'un moins des élections présidentielle et législatives. Le point avec notre correspondant sur place Richard Tiéné, à 7hTU (ci-dessus)
Premiers éléments
Le flou règne encore sur les motivations des éléments de la garde présidentielle mais certains pensent déjà à l'ancien camp présidentiel. Plusieurs barons du régime Compaoré ont en effet été empêchés de concourir aux élections du 11 octobre. Selon Issaka Linagani, éditorialiste au journal l'Opinion (quotidien proche de l'ex-régime), cette exclusion des proches du président déchu pourrait être l'une des principales causes du malaise actuel. Ecoutez sa réaction ci-contre.
La communauté internationale scandalisée
Le Conseil de sécurité de l'Onu a condamné dans les termes les plus fermes la détention de Michel Kafando et Isaac Zida et a réclamé leur libération immédiate. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Onu s'est déclaré scandalisé par le coup de force. L'Union africaine, la Cédéao et la France - ancienne puissance coloniale - ont également fermement condamné cette "prise d'otages" et exigé la libération de toutes les personnes détenues.