Emission spéciale sur les conflits intercommunautaires
18 mai 2023Ce jeudi [18.05.23] est un jour férié en Allemagne alors, comme souvent, nous en profitons pour vous proposer une émission spéciale sur les conflits intercommunautaires (vous pouvez écouter les deux versions ci-dessous).
Nous évoquons dans cette émission la stigmatisation des Peuls dans le Sahel, les affrontements entre Hema et Lendu en Ituri (RDC), mais aussi entre Teke et Yaka dans le Mai-Ndombe, à titre d'exemples de conflits en cours.
Puis nous verrons quelles politiques, foncières notamment, peuvent agir comme des facteurs aggravants de tensions pré-exístantes.
Et enfin nous évoquerons les moyens concrets à mettre en oeuvre pour, petit à petit, rapprocher les communautés une fois que les armes se sont tues, afin d'éviter que les litiges ne débouchent de nouveau sur des violences. Comment, par exemple, combattre des stéréotypes tenaces et faire se connaître les ennemis d'hier afin de leur permettre de vouloir vivre ensemble.
Dans cette émission, vous entendrez :
- Deogratias Niyonkuru, ingénieur agronome de formation est le fondateur de l’association Adisco (Appui au Développement Intégral et la Solidarité sur les Collines) et actuellement secrétaire général de l’association pour la dignité paysanne au Burundi
- Charline Burton, directrice de l’ONG Search for Common Ground, qui travaille, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, à la résolution de conflits dans une trentaine de pays
- Abdoulaye Diallo, coordinateur du Centre national de la presse Norbert Zongo, à Ouagadougou
- Aly Tounkara, enseignant à l’université de Bamako et expert au Centre des Études Sécuritaires et Stratégiques au Sahel (CE3S).- Seidik Abba. Journaliste nigérien, auteur aux éditions Impacts de l'ouvrage "Mali-Sahel, notre Afghanistan à nous ?"
- Fidèle Lizorongo, coordinateur de l’Association pour la défense humaine, basée à Nioki, dans le Maï-Ndombe
- Abdoulaye Nderguet, artiste tchadien
ainsi que Paul Lorgerie, l'un de nos correspondants en RDC, qui s'est rendu récemment en Ituri et Georges Attino, l'un de nos correspondants au Mali.
Merci à eux tous!