CDM 2022 : le Maroc au milieu des habitués
7 décembre 2022C'est un plateau d'habitués pour ces quarts de finale.
Sur les huit équipes encore en lice, quatre ont déjà remporté la compétition : la France, tenante du titre, le Brésil, recordman de victoires, l'Argentine, vainqueure à deux reprises, et l'Angleterre, dont le seul titre remonte cependant à 1966.
Au-delà des vainqueurs, les Pays-Bas, le Portugal et la Croatie sont plus que des outsiders de luxe. Ces équipes ont atteint plusieurs fois le dernier carré, voire la finale d'un Mondial. Les Néerlandais ont notamment atteint trois fois dans leur histoire ce stade de la compétition (1974, 1978 et 2010).
Le Maroc, la seule véritable surprise de ce tournoi
Au milieu de toutes ces équipes expérimentées, le Maroc, qui pour se hisser en quarts a battu l'Espagne, fait figure de petit poucet.
Si la phase de groupe laissait présager d'autres surprises, comme le Japon, qui avait réussi à battre l'Allemagne et l'Espagne, ou encore les Etats-Unis, qui avaient fait bonne figure dans la poule de l'Angleterre, ces équipes n'ont pas tenu le choc en huitièmes de finale.
Le Maroc est donc la seule équipe qui peut dorénavant briser l'hégémonie Europe - Amérique du Sud qui dure depuis l'instauration de la Coupe du monde.
En effet, seules deux équipes non issues de ces deux zones ont atteint le dernier carré d'un Mondial : les Etats-Unis en 1930 et la Corée du Sud en 2002.
Une équipe supportée bien au-delà de ses bases
Le Maroc, qui affronte le Portugal samedi (15h TU), se sent prêt à relever le défi et à devenir la première équipe africaine à rejoindre les demi-finales, notamment car il se sait soutenu par un grand nombre de personnes bien au-delà du Maroc.
"Je suis très fier de nos fans et de mon peuple. De tous les Arabes aussi car ici vous avez des Qataris, des Algériens et des Tunisiens qui nous soutiennent", a assuré le sélectionneur Walid Regragui en conférence de presse.
"Les Africains en général aussi nous soutiennent. Maintenant, le Maroc a beaucoup de pays derrière lui pour écrire l'histoire, si Dieu le veut bien sûr !”,