CAN 2023 : les Lions de l'Atlas prêts à rugir
8 janvier 2024Après le parcours formidable de son équipe lors du dernier Mondial qui s’est soldé par une historique quatrième place, Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc, avait été très clair. La CAN est dorénavant "l'objectif numéro un" des Lions de l’Atlas.
Depuis le Qatar, le Maroc a alterné entre de très bons résultats, comme sa victoire face au Brésil 2-1 en amical en mars dernier, et des résultats plus ordinaires voire décevants, comme cette défaite face à l’Afrique du Sud 2-1 lors des qualifications à la CAN.
Un collectif toujours aussi soudé
Mais les Lions de l’Atlas semblent avoir conservé une chose importante : leur collectif homogène et bien huilé. Pour Walid Regragui, c’est sur cette solidité collective qu’il faudra miser en Côte d’Ivoire, sans oublier de résister à la pression.
"Toute l'équipe est au même niveau et joue bien. Le stage nous donne beaucoup d'éléments pour nous préparer, pour que tout soit sous contrôle", a assuré le technicien marocain.
"L'aspect psychologique est primordial pour nous. Nous devons être capables de gérer le stress dû à cette compétition."
Gagner pour la première fois depuis 1976
Un stress qui sera très important puisque le Maroc, pourtant pilier du continent, ne s’est pas imposé depuis 1976 et n’a atteint qu’une seule fois la finale depuis, en 2004 face à la Tunisie.
La bande à Regragui, actuellement en stage au Maroc, sera donc en mission en Côte d’Ivoire afin de corriger cette erreur et de soulever le trophée avant d'accueillir le tournoi, à la maison, en 2025.
"Nous sommes tous conscients de la responsabilité que nous avons, et nous allons en Côte d'Ivoire avec un seul objectif : celui de gagner et de revenir fiers au pays", a promis Mohammed Chibi, latéral marocain qui évolue au sein des Pyramids FC (Egypte).
Revivre 2022
La pression est plus que jamais sur les épaules d’Achraf Hakimi et de ses coéquipiers qui savent que tout un peuple souhaite revivre les mêmes scènes qu'en décembre 2022.
Mais si le parcours des Marocains lors du dernier Mondial, au cours duquel ils ont successivement éliminé l’Espagne et le Portugal, nous a appris quelque chose, c’est que les Lions de l’Atlas n’ont plus peur de grand monde.