La CAN, c'est aussi les bonnes affaires et le tourisme
11 janvier 2024
Dans le quartier SIPOREX de la commune de Yopougon, dans le nord d’Abidjan, on voit encore les gravas des magasins démolis il y a trois jours, en prévision de la CAN.
Lionel Péhé et Lisata, deux enfants âgés de seulementde dix ans, vendent des gadgets aux couleurs de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.
"La CAN me profite dans la mesure où je vends des maillots. Donc, quand tu vends les maillots ça sort. En moyenne, je peux vendre quatre à cinq maillots par jour. Ça dépend", dit Lionel Péhé.
"Je vends des chapeaux et des maillots de Côte d’Ivoire. Il y en a à 1000 francs, à 500 francs et il y en a à 1500. Ça va bien pour moi", déclare pour sa part Lisata.
L'effervescence monte
Plus tard dans la soirée, devant un grand hôtel situé dans le quartier des affaires du Plateau, l’ambiance est inhabituelle. Il y a des couleurs, des lumières et on peut entendre des rythmes traditionnels.
Ici, les visiteurs et les clients de ce complexe sont plongés dans l’effervescence de la grand’ messe du football africain. En témoignent les propos de Karim (du Mali) et Christian (de Belgique), deux visiteurs venus spécialement pour la CAN.
"Vraiment je vois que l’hospitalité ivoirienne, elle est magnifique. Je suis très, très content. Et je souhaite vraiment une très bonne CAN à tous les pays’’, lance Karim.
"La culture ivoirienne c’est très bon, c’est magnifique’’, ajoute Christian.
L'hospitalité ivoirienne
Justin Kossonou est un Ivoirien qui vit en France. Pour la CAN, il a invité plusieurs amis d’origines différentes à venir découvrir son pays.
"Nous sommes un pays hospitalier, donc la chaleur ivoirienne, elle est innée en nous. Personne ne peut nous l’enlever. Qu’on le veuille ou non, nous savons vendre notre pays. Aujourd’hui la culture ivoirienne, elle fait sa promotion", dit fièrement Justin.
Jusqu’au 11 février, les six stades, les fans-zones et les abords des hôtels vibreront au rythme de la compétition. Le comité d’organisation, le COCAN, espère même faire de cette édition la plus belle de l’histoire de la CAN.
Et déjà, comme Justin, tous les Ivoiriens souhaitent la bienvenue à tous les visiteurs :
"On ne peut que vous dire Akwaba !’’