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Eddie Komboïgo : "La junte a demandé notre contribution"

2 février 2022

Les militaires putschistes ont rencontré la classe politique burkinabè dont l’ancien chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo.

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Eddie Komboïgo, le président du CDP
Eddie Komboïgo, le président du CDPImage : Katrin Gänsler/DW

Depuis sa prise de pouvoir le 24 janvier 2022, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a entamé une série de concertations avec divers acteurs de la vie socio-politique du pays, afin de leur expliquer les raisons de son putsch.  C’est dans ce cadre qu’il  a convié les leaders des partis politiques, à savoir ceux réunis au sein de l’ex-majorité présidentielle et ceux de l’ancienne opposition politique. Au cours de la rencontre avec les acteurs politiques, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le chef de la junte militaire, a affirmé son souhait de conduire une transition rapide qui débouchera sur l’organisation d’élections dont la date n’a pas été communiquée.

"Le président Kaboré est en bonne santé" (Eddie Komboïgo)

Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, a lui aussi participé à cette rencontre. Il était chef de file de l’opposition avant la chute du président Roch Marc Christian Kaboré. Il  commence par revenir sur l’état de santé du président burkinabé déchu, puis analyse ensuite les raisons qui, selon lui, ont conduit les militaires à prendre le pouvoir.

Cliquez sur la photo (ci-dessus) pour récouter l’interview).