C'était la première réunion des BRICS depuis l'élargissement de cinq à neuf membres. Le "club" de puissances non occidentales attire beaucoup d'autres pays du "Sud global".
Lors de la clôture du sommet de Kazan en Russie, le président russe Vladimir Poutine a salué le rôle de contrepoids des Brics+ à ce qu’il a appelé les "méthodes perverses" de l’Occident. La rencontre a réuni les dirigeants ou représentants de 36 pays. L’hôte du sommet a rappelé l’échec des efforts menés par les Etats-Unis pour isoler la Russie à cause de ses actions en Ukraine. La guerre en Ukraine a été évoquée par quasiment tous les orateurs.
Le secrétaire général des Nations Unies, par exemple Antonio Guterres, a appelé à l’arrêt des combats et à l’ouverture de négociations en Ukraine et au Proche-Orient.
Cependant, Vladimir Poutine n'a pas obtenu le soutien ferme de ses partenaires des Brics+, puisqu'il n'y a pas eu de nouvel élargissement à de nouveaux pays. Pas non plus de mise en place d'un système de paiement entre Etats concurrents du Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), encore moins d'avancée sur une monnaie propre aux Brics+.
Avec mes invités sous l'Arbre à palabres, nous revenons sur les enjeux du sommet de Kazan et ce que peut l'Afrique peut gagner avec les Brics+ ?
Voici mes invités :
- Aziz Salmone Fall, politologue panafricain, membre du Groupe de recherche et d’initiative pour la libération de l’Afrique (GRILA).
- Yves Ekoué Amaïzo, économiste et directeur général de l'Afrocentricity Think Tank, basé en Autriche.
- Modibo Mao Makalou, économiste malien et ancien conseiller aux affaires économiques à la Présidence du Mali.
Pour écouter l'intégralité du débat, cliquez sur la photo (au-dessus).